Les enjeux du nouveau commissaire européen pour le bien-être animal

Le 6 novembre 2024, une annonce significative a été faite au sein de l'Union européenne : pour la première fois, un commissaire européen, Olivér Várhelyi, se voit attribuer le portefeuille du bien-être animal.

Un rôle historique pour le bien-être animal #

Cette décision, présentée devant les eurodéputés, souligne une prise de conscience croissante et une volonté de promouvoir la protection animale à un niveau politique élevé.

Cette initiative, lancée par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, place le bien-être animal au cœur des priorités pour la période 2024-2029. Une telle démarche suscite espoir et attentes parmi les défenseurs des droits des animaux et interroge sur les réformes à venir.

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Des engagements précédents non tenus #

Malgré les promesses antérieures, y compris l’ambition de mettre fin à l’usage des cages dans l’élevage d’ici 2023, les actions concrètes ont été limitées. Le discours de l’état de l’Union en septembre 2023 par Ursula von der Leyen a révélé un recul sur ces engagements, provoquant une réaction négative parmi les organisations de protection animale.

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Face à cette situation, des voix comme celle du Dr Joanna Swabe de Humane Society International Europe, ont exprimé leur déception, soulignant l’urgence de réformes authentiques et non de simples déclarations d’intention. La pression est désormais sur les épaules d’Olivér Várhelyi pour redresser la barre.

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Prochaines étapes et défis immédiats #

À court terme, la Commission européenne est censée présenter des propositions de règlements concernant le bien-être des chiens, des chats et la protection des animaux pendant le transport. Ces textes sont très attendus et pourraient définir le ton de la gouvernance de Várhelyi sur ces questions cruciales.

En outre, il est essentiel que le nouveau commissaire prenne en compte les Initiatives Citoyennes Européennes qui appellent à des changements radicaux comme la fin de l’élevage de fourrure et l’amélioration des méthodes de recherche sans recours à l’expérimentation animale.

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Un espoir prudent parmi les militants #

« Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour les droits des animaux en Europe. » – Michel Vandenbosch, GAIA

Cette citation, pleine d’espoir, résume bien l’atmosphère générale parmi les défenseurs des droits des animaux après l’annonce de la nouvelle position de Várhelyi. Cependant, l’optimisme est tempéré par le scepticisme en raison du passé mitigé de l’UE en matière de réformes du bien-être animal.

Selon des critiques, malgré l’importance symbolique de ce portefeuille, il est crucial que des actions concrètes suivent rapidement. La capacité de Várhelyi à effectuer un changement significatif reste une question ouverte, particulièrement vu le soutien limité de son pays natal, la Hongrie, à certaines de ces initiatives.

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  • L’annonce d’une position dédiée au bien-être animal au sein de la Commission européenne.
  • Le besoin de réformes concrètes au-delà des promesses passées.
  • L’attente des propositions législatives pour améliorer concrètement la condition animale.
  • L’importance de répondre aux attentes des initiatives citoyennes.

En définitive, la nomination d’Olivér Várhelyi représente un moment potentiellement transformateur pour la politique du bien-être animal au sein de l’UE. Toutefois, la réussite de son mandat dépendra de sa capacité à convertir les espoirs en actions réelles et durables, un défi que de nombreux défenseurs des animaux suivront de près.

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